Tout savoir sur le Deep Work (1/2)

Une concentration intense et un cerveau au top niveau

Au niveau de ma productivité et mon travail, il y a eu un avant/après “Deep Work”. J’ai une gratitude infinie pour ce concept et principe de concentration découvert il y a près de 4 ans et qui m’a permis de :

1. produire en 2h ce que je faisais avant en 4h

2. apprendre ce qu’était la vraie concentration intense sans perturbation ni interruption

3. basculer plus facilement dans l’état de Flow (une édition complète sera dédiée à cet état fabuleux et si spécial)

4. terminer mes journées de travail vers 16-17h tout en gagnant plus de revenus

5. découvrir et honorer toutes les capacités cachées de mon cerveau

Forcément, un des axes importants de mon livre 100% concentration a été dédié au deep work, à sa compréhension et à sa mise en place.

Je vous présente aujourd’hui les grands principes fondamentaux du deep work et on verra ensemble la semaine prochaine comment le mettre en place dans votre quotidien.

Introduction au Deep Work

Le concept de deep work, popularisé par l'auteur et professeur d’informatique Cal Newport, représente une approche de travail axée sur la concentration intense et non perturbée sur des tâches cognitivement exigeantes.

Le deep work consiste en la réflexion et la réalisation d’activités qui sont menées sans aucune distraction et qui implique de pousser nos capacités cognitives à un très haut niveau.

On parle ici d’un effort intellectuel marquant permettant d’améliorer nos compétences et de sublimer notre créativité. Quand vous êtes réellement en deep work, vous le savez car l’activité cérébrale est très intense et vous fatiguez en une heure de travail ou même moins.

Grâce à son efficacité et l’incroyable productivité qu’il offre, le deep work permet de gagner un temps précieux à passer avec vos proches et à vivre les expériences qui vous intéressent le plus.

Le deep work a été utilisé et pratiqué depuis des siècles par de nombreux artistes, créateurs, scientifiques, politiciens et entrepreneurs. Carl Jung, J.K Rowling, Darwin, Bill Gates, Woody Allen, Theodore Roosevelt, Marie Curie, Leonardo Da Vinci, Steve Jobs, etc. sont tous des adeptes du deep work. La liste de noms est bien plus longue.

Le deep work représente également une grande opportunité dans un monde professionnel où le travail en profondeur et la concentration sur une longue durée sont devenues des expériences rares à vivre.

Nous avons déjà vu dans de précédentes éditions à quel point les distractions sont nombreuses et comment elles prenaient de plus en plus le dessus dans nos quotidiens. Apprendre à travailler en deep work de manière quotidienne vous donnera un grand avantage professionnel, quel que soit votre domaine d’activité.

Vous prendrez conscience également de ce qui est vraiment important et essentiel dans votre travail en comparant vos sessions de deep work et le reste d’actions et de tâches dites légères.

Vous constaterez également à quel point de nombreuses actions vous prennent du temps au travail sans vraiment vous offrir de réelle productivité ou progression (réunions de deux heures sans véritable importance, notifications incessantes, e-mails sans fond, etc.).

Bref, si vous appliquez réellement le deep work, vous ouvrirez la porte à un nouveau monde de productivité et de potentiel cérébral. Et c’est tout le mal que je vous souhaite.

Les 4 principes fondamentaux du Deep Work

Le deep work repose sur des principes fondamentaux qui guident sa pratique et en assurent l'efficacité. Je vous présente les 4 principes essentiels pour mieux comprendre et appréhender cette méthode de travail singulière avec ses grands points forts.

1 - La totale immersion

Au cœur du deep work se trouve tout d’abord la capacité à maintenir une concentration soutenue sur une tâche spécifique pendant une période prolongée. Cela implique de minimiser les distractions externes et internes afin de plonger entièrement dans la tâche à accomplir.

Le deep work, ce n’est pas juste se concentrer rapidement sur un sujet donné ou une tâche précise. Cette concentration basique est accessible à tous. Vous êtes en ce moment même concentrés à lire cette newsletter.

Le deep work est un niveau à part : vous êtes complètement absorbés par la tâche et vous sentez à quel point vous êtes efficaces, créatifs et productifs.

L'immersion totale dans une tâche est un aspect essentiel du deep work. Cela signifie se plonger pleinement dans la tâche sans se laisser distraire par des pensées parasites ou des interruptions externes.

L'immersion totale favorise un niveau élevé d'engagement et de concentration, ce qui conduit à des résultats de qualité supérieure.

2 - L’absence (non négociable) des distractions

Pour atteindre un état de deep work, il est crucial de limiter autant que possible les sources de distraction et idéalement de les supprimer momentanément.

Cela peut nécessiter la mise en place d'un environnement de travail calme et propice à la concentration, ainsi que la mise en œuvre de stratégies pour gérer les interruptions potentielles.

Le mot d’ordre ici est l’anticipation. Vous ne pouvez pas laisser vos sessions de deep work au hasard et prendre le risque d’être interrompu en pleine concentration. Prenez vos dispositions et organisez-vous pour être sûrs de ne pas être interrompus par qui ou quoi que ce soit.

3 - La planification

Une planification préalable efficace est aussi un pilier du deep work.

Vous avez tout intérêt à identifier à l'avance les tâches importantes à accomplir et à définir des objectifs clairs et réalisables.
Une planification minutieuse permet de maximiser le temps consacré au travail profond et de minimiser les transitions inefficaces entre les tâches.

Vous savez à l’avance ce qui vous attend, quel résultat vous souhaitez atteindre à travers votre session et combien de temps elle va durer.

Cette planification permet un conditionnement mental positif et une préparation au succès en limitant au maximum le coût de réflexion et de bascule en pleine concentration. 

4 - Le repos indispensable

Bien que le deep work nécessite une concentration intense, il est tout aussi important de prévoir des périodes de repos et de récupération.

Alterner des périodes de travail profond avec des pauses régulières permet de maintenir un niveau élevé de performance cognitive et de prévenir l'épuisement mental.

Les recommandations de Pomodoro de la semaine dernière vous seront d’une très grande aide.

Vous n’avez simplement aucune chance de vous concentrer en deep work si vous êtes trop fatigués. Le potentiel de temps passé en deep work est de toute façon limité chaque jour (de 4 à 5 heures maximum).

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J’espère que cette édition vous a servi et que vous envisagez sérieusement d’explorer ce principe de Deep Work et de le mettre en place dans vos journées de travail.

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